Saisie par des services de médiation familiale du problème posé par l'application de la loi Alur, la Fenamef a été reçue par le Ministère du logement et de l'habitat durable le 6 janvier 2017 sur cette question. Le Ministère a pris la mesure de l'impossibilité pour les services de médiation familiale de délivrer des attestations de divorce par consentement mutuel comme la loi le prévoit. Le Ministère a prévu de demander aux bailleurs sociaux de ne plus solliciter les dits services, dans l'attente de la possibilité de revenir sur le texte de loi lui-même. Dans un contexte de divorce par consentement mutuel, cette loi conditionne en effet la possibilité pour l'un des membres du couple de se maintenir dans le logement à la délivrance, par un service de médiation familiale, d'une attestation de divorce par consentement mutuel. Or, les services de médiation familiale ne sont, en aucune façon, habilités à répondre à cette demande, pénalisant ainsi les personnes, entraînant l'incompréhension des bailleurs sociaux et contrevenant à l'application de la loi.